Nos Chansons : CD 2016

• RENCONTREUR DE GENS

   Durée : 3.15 Tempo : 120
  
  A : Do / Re 7 / Sol 7 / Do
  B : 3x [Mi 7 / La7] / Si 7 / Mi 7
  Pont : Do / Do 9 / Dom 9 / Do
  

  J’habite de l’autre côté du périf
  Même si pour toi c’est pas vraiment le kiff
  Je rencontre des gens le long des avenues
  Avec qui j’échange un tas de points de vue
  
  Paraît que ça craint de traîner dans la rue
  Paraît qu’ faut pas parler aux inconnus
  Mais on m’appelle le rencontreur de gens
  Et j’ai pas ce sentiment
  
  J’avance plus loin dans mon quartier
  Même si pour toi c’est pas vraiment l’pied
  Une fille m’interpelle et me propose
  Un thé parfumé aux pétales de roses
  
  Paraît que ça craint d’accepter les douceurs
  Paraît qu’faut pas aimer les fleurs
  Mais on m’appelle le rencontreur de gens
  Et j’ai pas ce sentiment
  
  Je me laisse choir à ses côtés
  Même si pour toi c’est prématuré
  Nous échangeons langoureusement
  Nos points de vue les plus omniscients
  
  Parait que ça craint le premier soir
  Parait qu’il faut rester dans le noir
  Mais on m’appelle le rencontreur de gens
  Et j’ai pas ce sentiment
  
  Loin de moi l’idée, de vous exposer
  Un néo-catalogue des opinions chics
  Y en a bien trop à vous narrer
  Nous n’aurions pas le temps et c’est là le hic

• LE BAL DES FAUX-CULS

  Durée : 2.47 Tempo : 130
  

  (Capo 2)
  A : Sol / Do / Sol / Sol / Re 7 / Sol
  B : 3x [La / Re] / Si7 / Mi 7
  
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés
  
  Il y a là des tas d’amis
  Qui vous sourient à l’envi
  Il y a là des tas de gens
  Qui vous aiment éperdument
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés
  
  On y croise son patron
  Qui vous appelle le grand couillon
  On y voit même son voisin
  Celui qui vous nomme le bon à rien
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés
  
  On y voit le politicard
  Qui vous surnomme le barbare
  Il serre des mains en souriant
  Il défend ses émoluments
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés
  
  Ils sont là les beaux-parents
  Ceux-là même qui serrent les dents
  Ils étudient votre candidature
  Comme voleur de progéniture
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés
  
  Ne soyez donc pas naïfs
  Chantez avec nous, c’est jouissif
  Cette petite ritournelle
  Qui s’élève perpétuelle
  
  Bienvenue au bal des faux-culs
  Souriez, vous y êtes filmés

• LA BETE IMMONDE

  Durée : 3.02 Tempo : 94
  

  A : Do / Fa / Sol / Do
  B : 3x [Dom / Solm] / La / Re
  Pont : Solm / Dom / Fa / Sib / Solm / Dom / La / Re
  
  
  Elle revient la bête immonde
  Elle est faconde,
  Répandant de-ci, de-là
  Sa haine envers ceux-là
  
  Elle revient pourrir le monde
  Elle est toute blonde
  Les autres lui font peur
  Surtout s’ils viennent d’ailleurs
  
  Misant sur le populisme
  Propageant l’inculture
  Elle compte sur l’absentéisme
  Pour ouvrir les fêlures
  
  Ne nous voilons pas la face
  Nourrie par nos angoisses
  Elle nous rend un peu voyeurs
  À treize et à vingt heures
  
  Aidée par les médias
  C’est la course aux voix
  Ils sont tous aux abois
  Cherchant cette écharpe-là
  
  Qu’elle s’appelle Marine
  Qu’elle s’appelle Marion
  Elles sont de la combine
  Peu importe le prénom
  
  D’un beau et large sourire,
  Elles cachent leurs ires
  Leurs colères envers quoi ?
  Je pense qu’elles ne comprennent pas.
  
  Place à l’éducation
  Non à cette abjection
  De considérer son voisin
  Tel un moins que rien
  
  Elle revient la bête immonde
  Elle est faconde,
  Répandant de-ci, de-là
  Sa haine envers ceux-là

• TRIPLE A

  Durée : 2.53 Tempo : 120
  

  (Capo 2)
  A : La / Do#m / Sim / Mi
  B : Fa#m / La / Mi / Fa#m / Mi / La
  C : Ré / La / Mi / La
  
  
  On nous a dit à la radio
  On nous a dit dans les journaux,
  Que c’était pas gagné
  Qu’il faudrait se méfier
  
  On nous a dit à la télé
  On nous a dit chez le boulanger
  Qu’il fallait être prudent
  Qu’il allait y avoir du vent
  
  Ah ah ah ah si j’avais le triple A
  Ah ah ah ah j’aurais du chocolat
  
  On nous a dit dans la presse
  On nous a dit y’a pas qu’la Grèce
  Et qu’une bonne guerre fera
  Oublier Fukushima
  
  On nous a dit sur les réseaux
  On nous a dit faut être sociaux
  Il faut un pouce bien haut
  Et avoir de belles photos
  
  Ah ah ah ah si j’avais le triple A
  Ah ah ah ah j’aurais du chocolat
  
  On nous a dit au cinéma
  On nous a dit dans les médias
  Que notre pouvoir d’achat
  Il était au plus bas
  
  On nous a dit sur Internet
  On nous a dit, mais c’est pas net
  Que l’action tartampion
  Avait baissé, c’est con
  
  Ah ah ah ah si j’avais le triple A
  Ah ah ah ah j’aurais du chocolat
  
  Mais j’ai trouvé un moyen
  Pour ne pas être à la diète
  Je fais comme chez les rupins
  Je vais chez les Helvètes
  
  Ah ah ah ah j’ai pas de triple A
  Ah ah ah ah mais j’ai du chocolat

• FAUSSE BLONDE

  Durée : 3.27 Tempo : 130
  

  A : Solm / Fa / Ré 7
  B : 3x [Re# 7 / Re 7] / Fa 7 / Fa# dim / La dim / Do dim / Fa 7
  Pont : 4x [Solm / Re# 7 / Ré 7] / 4x [Re# Maj 7 / Rem 7 / La#]
  
  
  T’as un crédit sur plus d’cinq ans
  Pour des nibards bien en avant
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Et un sourire Email Diamant
  Pour t’excuser d’un cerveau lent
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Talons aiguilles et minijupe
  T’es pas la moitié d’une inculte
  
  Mais moi les filles comme toi,
  Moi je ne les aime pas
  Tout dans le paraître
  Et pas une once d’être
  
  
  Et t’as la mèche bien sur l’côté
  Comme toutes les stars de la Télé
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Et puis tu rêves d’être un jour
  Celle qui sera à son tour
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Dans la lucarne étincelante
  La vraie bimbo rutilante
  
  Mais moi les filles comme toi,
  Moi je ne les aime pas
  Tout dans le paraître
  Et pas une once d’être
  
  T’es arrivée dans ta mini
  Pour faire tes courses au Franprix
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Pas un bonjour pas un merci
  Tu es la reine du mépris
  
  Fausse blonde vrai conne
  
  Les yeux fixés sur ton portable
  Tu es vraiment lamentable
  
  Mais moi les filles comme toi,
  Moi je ne les aime pas
  Tout dans le paraître
  Et pas une once d’être
  
  
  Et direction les cosmétiques
  Ça fait partie de tes tics
  
  Fausse blonde vrai conne
  
  Il faut qu’on t’mate, qu’on te remarque
  Que tu les rendes écarlates
  
  Fausse blonde vraie conne
  
  Des tonnes de crème, du collagène
  Tu te fous bien des baleines
  
  Mais vois les filles comme toi,
  Avec moi ça ne marche pas
  Je suis de ces êtres
  Qui aiment le savoir être

• ASSIS SUR MON CANAPÉ

  Durée : 2.38 Tempo : 124
  

  A : Fa / Rem / Fa / Sib / Fa / Sib / Fa
  B : Solm / Do 7 / Fa / Fa 7 / Solm / Do / Fa / Sib / Fa
  
  
  Assis sur mon canapé
  Je regarde la télé
  Je constate avec consternation
  La bêtise de l’information
  
  Ils semblent vouloir nous faire peur
  Cherchent à nous mettre en torpeur
  Afin d’avoir pour seule raison
  Le pouvoir et ses déclinaisons
  
  Je préfère que l’on me parle
  De science, nature ou de cheval
  Que l’on titille mon intellect
  Que l’on m’oblige à me sentir moins bête
  
  En passant de chaine en chaine
  Le problème reste le même
  L’information est un divertissement
  Une sorte de grand boniment
  
  L’information en continu
  Ça en devient tout saugrenu
  On te raconte le bout du monde
  Alors qu’en bas d’chez toi, c’est le tiers-monde
  
  Ils nous gèlent les neurones
  A coup de filles en silicone
  Nous vendent des biens ou des babioles
  Quand ce ne sont pas des bouts d’étole
  
  J’éteins ma télévision
  Et envisage avec passion
  De voir des gens dans mon quartier
  Une certaine manière de se marrer
  
  Direction les lieux d’échanges
  D’idées, de verres et de mélange
  Une certaine vision d’la vie
  Le tout pour une soirée réussie
  
  Les mouvements associatifs
  Sont les endroits palliatifs
  A la bêtise et au mépris
  De tous ces videurs d’esprit
  
  Assis sur mon canapé

• PEIGNER LA GIRAFE

  Durée : 3.36 Tempo : 116
  

  A : La 7 / Re / La / La 7 / Mim / Mi 7 dim / Re
  B : Mi 7 / Fa# 9 / Fa# 7
  C : Sim / Ré / La / Sol
  
  
  J’vais quand même pas me tancer de peigner la girafe
  Je prends le temps de brelauder et r’lance le phonographe.
  
  Y en a qui triment comme des bêtes
  Moi je bulle paisiblement
  C’est une ode pour que toi t’arrêtes
  De t’user prématurément
  
  Moi ce que j’aime, c’est m’caler à l’école d’la couleuvre,
  Plumer la dinde en taquinant la voisine dans mon œuvre.
  
  Tu turbines pour avoir plus d’oseille,
  Je ne cesse de clampiner
  Plus tu fais ta petite abeille,
  Moins tu peux les faire valser
  
  Faut trouver un moment pour adoubler son artiche
  La vie à la douce n’est pas réservée qu’aux riches
  
  C’est quand même paradoxal
  Qu’un fruit sec nous fasse marner
  Il faudrait devenir son vassal
  Et ne pas pouvoir en écraser
  
  J’vais quand même pas me tancer

• UN BOUT DE PARADIS

  Durée : 3.28 Tempo : 80
  

  A : 2x [Do / Lam] / Sol / Do / Mi 7 / Lam
  B : 2x [Fa / Do] / Fa / Lam / Mi 7 / Lam
  Pont : Rem / Sol / Do / Lam / Rem / Sol / Do / Do 7 / Rem / Sol / Do / Lam / Rem / Sol / La
  C : 2x [Re / Sim] / La / Re / Fa# 7 / Sim
  
  
  Perchée sur ses échasses
  Elle passe et elle repasse
  Attend-elle l’infidèle
  Attend-elle le rebelle
  
  Perchée sur ses échasses
  Elle négocie sa passe
  Elle harangue le client
  Elle les harangue tout le temps
  
  On lui avait promis
  Un bout de paradis
  On lui avait fait croire
  Qu’ici il y a d’l’espoir
  
  Assise à un feu rouge
  Elle attend que ça bouge
  Elle lave les pare-brise
  Sa tenue est de mise
  
  Assise à un feu rouge
  Ça la sort de son bouge
  Elle demande une pièce
  Et sourit de tristesse
  
  On lui avait promis
  Un bout de paradis
  On lui avait fait croire
  Qu’ici il y a d’l’espoir
  Sorti de son carton
  Il construit ta maison
  Sans-papiers parmi tant d’autres
  Il n’est pas des nôtres
  
  Sorti de son carton
  Le nez dans son blouson
  Il lutte contre le froid
  En fait il fait comme toi
  
  On lui avait promis
  Un bout de paradis
  On lui avait fait croire
  Qu’ici il y a d’l’espoir
  
  Combien de gens honnêtes
  Vont détourner la tête
  Combien de gens comme toi
  Y a-t-il ici-bas
  
  Vautré dans notre confort
  On ne fait pas d’effort
  Comprendre la misère
  N’est pas un calvaire
  
  A toi le bien-pensant
  Le cul sur son séant
  Je demande réflexion
  Mais tu me sembles trop con

• WEEK END

  Durée : 3.31 Tempo : 170
  

  A : La / Mi
  B : 3x [Re 7 / La] / Mi
  
  
  Un petit bout de jardin
  Un petit bout, trois fois rien
  Adossé à la maison
  Près du pont
  
  Ça peut sembler romantique
  Idéal pour un pique-nique
  On est venu tous les deux
  Bienheureux
  
  Nous, le week-end
  On quitte notre HLM
  On prend la route
  Pour dissiper nos doutes
  
  Avec la nappe à carreaux
  Avec le carafon d’eau
  L’irremplaçable saladier
  Émaillé
  
  On dresse un semblant de table
  Ça n’est pas désagréable
  Il faut faire des compromis
  Dans la vie
  
  Nous, le week-end
  On quitte notre HLM
  On prend la route
  Pour dissiper nos doutes
  
  On se regarde, on s’observe
  On s’offre un semblant de trêve
  Une sorte de paix sociale
  Du banal ….
  
  
  
  Pourquoi t’as mis des chaussettes
  Où avais tu donc la tête
  Je te préfère la cheville
  Sans guenille
  
  Nous, le week-end
  On quitte notre HLM
  On prend la route
  Pour dissiper nos doutes
  
  Et puis la grosse discussion
  Qui mène à la dissension
  C’était pourtant évitable
  Sous l’érable
  On parle du rôle des parents
  L’éducation des enfants
  C’était pourtant un sujet
  A écarter
  
  Nous, le week-end
  On quitte notre HLM
  On prend la route
  Pour dissiper nos doutes
  
  C’était un petit jardin
  Un petit bout, trois fois rien
  Adossé à la maison
  Près du pont
  
  Nous, le week-end
  On tente le Happy end
  On prend la route
  Pour dissiper nos doutes